

1 at. de dissémination de la 8è éd. des Cahiers éco. Centra
Par Isabella Luisa CAPELLI l LAMINE MÉDIA ,
(Bangui, le 6 Octobre 2025 - LAMINE MÉDIA) Organisé par le Groupe de la Banque mondiale, en partenariat avec le ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération internationale, un atelier de dissémination de la huitième édition des Cahiers économiques de la République Centrafricaine s’est tenu à Bangui, l’événement s’est déroulé autour du thème : « Optimiser la richesse multiforme de la RCA pour une prospérité durable ». Cet atelier avait pour but de faire une projection sur la croissance du PIB de l’année écoulée et d’évaluer les perspectives économiques sur la croissance prévue à 2,8 % en 2027 grâce à des réformes dans l’énergie, les transports, l’agro-industrie, nécessitant un financement durable, réforme administrative, stabilité fiscale des quatre prochaines années. Le représentant résident de la Banque mondiale pour la République Centrafricaine et l’Afrique de l’Ouest et du Centre, M. Guido Rurangwa, a expliqué : « Déterminer un taux de croissance économique est une estimation, car la richesse nationale est elle-même estimée. Les calculs reposent sur des hypothèses et sur le contexte, analysés par des experts. Cette année, nous avons constaté une reprise de l’activité, notamment dans le secteur agricole, l’agro-industrie, et l’exploitation de l’or. Ces dynamiques ont généré des perspectives positives. Toutefois, des risques persistent, comme les évolutions du marché international ou l’éventuelle apparition de crises sanitaires, comme ce fut le cas avec la COVID-19. Malgré cela, la tendance actuelle indique que la RCA est en croissance. Il suffit de voir à Bangui le nombre d’immeubles construits, les routes réhabilitées : c’est une croissance visible. » Le rapport des Cahiers Economiques 2025 pour la République centrafricaine (RCA) indique une croissance économique modeste en 2024 à 1,5 %, avec des défis persistants comme la pauvreté endémique, mais des perspectives de croissance à 2,8 % d’ici 2027. Il souligne l’importance d’exploiter la richesse multidimensionnelle, capital naturel, produit et humain pour un développement durable. Pour le ministre de l’Agriculture, Guismala Hamza « le taux de croissance économique reste inférieur au taux de croissance de la population. La population croît à 3,5 % par an, tandis que la croissance économique est estimée à seulement 3 %, ce qui est insuffisant pour répondre aux besoins du pays. » Avec des défis corollaire, crise énergétique (pénuries carburant, coupures électricité), déficit budgétaire à 5,5 % du PIB, pauvreté extrême à 65,3 % de la population, l’exode rural et l’inexistence des villages. Ce qui est recommandée aux autorités centrafricaines c'est de renforcer un capital renouvelable (forêts, agriculture durable, transformation du bois), 1 capital non renouvelable (extraction aurifère ciblée), de développer l'agro-transformation. De migrer vers la transformation du bois promue régionalement avec objectif 100 % de transformation locale d’ici 2028. D'encadrer une exploitation aurifère avec 1 code minier rénové pour attirer les investissements, de maximiser les revenus et de soutenir la formation professionnelle. De préserver le patrimoine immatériel et les connaissances locales, en lien avec l’UNESCO, pour valoriser la biodiversité et la culture. En tirant, les conséquences de capital produit et humain très faibles par habitant à cause du sous-investissement et l'instabilité sécuritaire.
For: LAMINE MEDIA
Date, October 6 2025
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