

Dologuélé renonce à sa nationalité Française
Par Karen Ann SULLIVAN l LNC (Bangui, le 1er Sept. 2025 - LNC) En République centrafricaine (RCA) on se dirige vers les élections générales et les élections groupées, et c'est le moment choisi par le chef de file de l’opposition, Anicet-Georges Dologuélé, pour dire qu'il renonçait à sa nationalité française pour la présidentielle. Anicet Georges Dologuélé, âgé de 68 ans, président du parti Union pour le Renouveau Centrafricain (URCA), après mûre réflexion sur les textes de la loi n°1961.212 du 20 avril 1961 portant code de la nationalité centrafricaine, en son article 48, stipulant que « le Centrafricain qui perd la nationalité centrafricaine est libéré de son allégeance à l’égard de la République centrafricaine, dans le cas prévu à l’article 46 à la date de l’acquisition de la nationalité étrangère, et dans le cas prévu à l’article 47 à la date du décret l’autorisant à perdre la qualité de Centrafricain », a officiellement renoncé à sa nationalité française. Et pourtant, l’ancien Premier ministre contestait il n’y a pas si longtemps, la Constitution du 30 août 2023, dans laquelle il affirmait ne pas reconnaître que la candidature à la magistrature suprême exigeait l’exclusivité de la nationalité centrafricaine. Cependant, il conditionne sa participation aux élections groupées à un dialogue avec le pouvoir de Faustin Touadéra. En face, le pouvoir en place demande expressément une feuille de route à l’opposition centrafricaine réunie dans le BDRC afin de l’examiner avant d’accepter un dialogue. En attendant, l’ANE n’a pas encore lancé l’appel au dépôt des candidatures pour l’élection présidentielle.
Par: LNC
Date : 1 Sept. 2025
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